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Semaine mondiale de l’allaitement maternel 2021, ma petite expérience 👶🏼

Semaine mondiale de l’allaitement maternel 2021, ma petite expérience 👶🏼

Cette semaine, c’est la semaine mondiale de l’allaitement maternel. Je ne suis pas fan de ces « journées » en tous genre, mais disons que c’est un prétexte pour se pencher sur un sujet qui parfois divise… J’ai fait partie des deux camps, je vous partage mon expérience.

Il y a les contres (ou pas trop pour 😉) 🍼

Ce fut mon cas pour mon premier enfant. Au delà d’être contre, je n’étais surtout pas trop pour. Issue d’un entourage qui n’allaitait pas, je ne me sentais pas le courage, le soutien, la connaissance pour envisager l’allaitement.

Et puis soyons honnête, toutes les nouveautés générées par l’arrivée de ce premier bébé m’ont laissé penser qu’il ne fallait peut-être pas trop se challenger!

Avec le recul, et un allaitement réussi pour mon 3ème enfant, je me dis que certes, il aurait été bien de pouvoir faire profiter mon fils des bienfaits de l’allaitement. Mais en même temps, même si petit il avait souvent un petit rhume par exemple, il est néanmoins aujourd’hui en pleine forme, en pleine santé et n’a jamais eu aucun soucis d’alimentation après son Guigoz 😌

Pour un premier enfant, le lait maternisé a permis au Papa d’être pleinement présent : et oui, je suis chanceuse, la nuit, il me gérait un biberon sur 2! Une aide inestimable dans la gestion de la fatigue!!! Encore merci à lui au passage 😘

Après quelle logistique le biberon! Entre le stock à prévoir entre deux vaisselles, le temps de chauffe pendant que bébé hurle à la faim, allaitement 1-biberon 0!

Et puis les pour (voir les lobbyistes ultra!) 🤱

Pour mon deuxième enfant, j’ai eu envie d’essayer l’allaitement. J’avais envie de nouveauté, de découvrir autre chose. Je me sentais capable de relever le défi, maintenant que j’avais déjà réussi à faire grandir mon petit bonhomme 😊

Mais le postulat de départ était le même : très peu de personnes vers qui me tourner parmi mes proches (les retours d’expérience peuvent être vraiment encourageant). Peu de structures dédiées, à l’endroit où je vivais à l’époque.

A la naissance de ma fille, c’est donc dans l’inconnu le plus total, sans aucune préparation que le D-Day, je dis à la sage-femme : « ok on allaite! » Une vraie tête brûlée en fait!! 😂😅 Et pas de chance pour moi, je suis tombée sur une équipe débordée à la maternité, peu encline à me conseiller et à m’encourager, voire plutôt à me décourager…. C’est donc au bout de 24h, la poitrine meurtrie de douleur que je m’incline 😞

Et puis il y a eu ma deuxième fille! Nouvelle maternité, motivation au sommet, super équipe de sage-femme dans la préparation à l’accouchement. Tout à changé ! Des explications, des conseils, le D-Day un accompagnement, une patience de dingue : j’ai réussi! Et vous savez quoi? Humble, je m’étais l’objectif d’allaiter une semaine. Puis, pourquoi pas un mois finalement ? Et puis c’est tellement facile et confortable, 3 mois ça serait top! Et finalement, j’ai allaité 6 mois!!!! Sans même voir le temps passer!!

J’ai arrêté quand elle a commencé la diversification alimentaire, et la rentrée en collectivité. Logistiquement je n’avais pas envie de me contraindre ni de culpabiliser de mal faire ou pas assez, j’avais déjà tant fait pour quelqu’un qui ne connaissait rien à l’allaitement! Mais ce fut bien plus difficile pour moi que pour elle d’arrêter en fait.. Les semaines qui suivirent, j’ai souffert d’une vraie nostalgie de ces moments privilégiés, le Spleen quoi.

Ce fut une expérience exceptionnelle que je referais sans hésitation si j’avais un autre enfant. Pas de biberon à chauffer, la nuit, on allaite allongée à peine besoin de se réveiller (en cododo je ne posais même pas le pied à terre, tout le matériel à portée de main 😅). En sortie, pas de Check list, biberon toujours sur soi à bonne température, le top 👍🏻 !

Même si bien sûr, aujourd’hui je recommanderais l’allaitement à quiconque me poserait la question, je ne fais pas partie de ces personnes qui vous jugeraient si vous faisiez le choix du biberon. Je pense qu’il faut se sentir prête, super bien entourée, et avoir vraiment envie.

Celles qui ont l’image de « Marguerite dans son pré » : ne pas se lancer. L’allaitement est un moment de PARTAGE. Si Maman n’est pas à l’aise, bébé ne sera pas bien.

Pour ma première fille, quel soulagement ce fut, lorsqu’au matin de ma décision d’arrêter on m’a apporté un biberon : mes épaules se sont relâchées, je me suis décrispée, je prenais plaisir à la voir téter! La douleur était telle, que chaque signe de faim était une source de stress immense. Dans ce contexte, à ce moment précis : j’avais pris la bonne décision.

A contrario, je suis convaincue que le prétexte « je n’ai pas assez de lait » est une fausse piste. Après tout le travail effectué, je pense sincèrement qu’on est TOUTES (à part peut-être quelques minces exceptions médicales) faites pour allaiter. La Nature est ainsi faite. C’est le contexte, l’environnement, le stress, l’état émotionnel de la mère qui nuisent à la montée de lait. Dans de bonnes dispositions, bien accompagnées, nous devrions toutes être aptes. La montée de lait n’est pas le problème en soi : c’est ce qui parasite la montée de lait qui peut être un problème 😉 Tout est dans la nuance.

Enfin quelque soit votre choix, c’est le votre, et RIEN QUE LE VOTRE. Quelqu’il soit, il fera de vous une super Maman! Chacun fait au mieux, ne laissez personne vous faire en douter 😘

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